Roland HUREAUX : une expérience très diversifiée des affaires publiques

Publié le par Rolland Hureaux

Roland HUREAUX : une expérience très diversifiée des affaires publiques

Roland HUREAUX est né le 14 juin 1948 à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), mais originaire des Landes. Fils de Gilbert Hureaux, exploitant agricole, et de Marie-Henriette, née Lard, son épouse.

Il fait ses études secondaires à Bayonne et à Dax : Institution Saint-Louis de Gonzague à Bayonne, Ecole normale d’instituteurs de Dax.

Il fait ses études supérieures à Montpellier, Lyon et Paris.

Il est ancien élève de l’Ecole normale supérieure (ENS) de Saint-Cloud et de l’Ecole nationale d’administration.

Il est diplômé de l'Institut d'études politiques (IEP) de Paris et agrégé d'histoire (1971).

Il commence sa vie professionnelle comme professeur d’histoire au Collège de Colombes et au Lycée de Massy. Il a été aussi chargé de cours à l'université Paris VIII-Vincennes.

Il effectue son service militaire comme sous-officier d’artillerie en 1973-74.

Il effectue ses stages de l’ENA à l’ambassade de France en Espagne (ambassadeur : Jean-François Deniau), à la préfecture de la Lozère et à l’Usine sidérurgique de de Pont-à-Mousson (1977-1978).

Après l’ENA, il entre dans le corps préfectoral comme directeur du cabinet du préfet de l'Indre (1979-80), sous-préfet de Château-Salins (1980-82), Secrétaire général du Lot (1982-84).

Il fait ensuite un passage aux affaires étrangères, comme premier conseiller à l’ambassade de France en Tanzanie (1984-87) (où il est amené à remplacer fréquemment l’ambassadeur). Il y revient à temps partiel comme Conseiller au Centre d'analyse et de prévision du ministère des Affaires étrangères pour les affaires africaines (1997-98), et effectue de nombreuses missions de coopération, en particulier pour faire connaitre le modèle français d’administration locale : Côte d’Ivoire, Pologne, Hongrie, Pakistan, Arabie saoudite, Afrique du Sud, Vietnam, Erythrée, Malawi etc. Il est observateur des élections en Bosnie-Herzégovine.

Après un retour dans l’administration préfectorale comme sous-préfet d'Etampes (1987-89), il est successivement conseiller technique à la Délégation à l'aménagement du territoire et à l'action régionale (DATAR) (1989-92), chargé de mission au Secrétariat général de la défense nationale (SGDN) (1992-93), conseiller technique aux cabinets de Philippe Séguin (président de l'Assemblée nationale) (1993-94) puis d'Edouard Balladur (Premier ministre) (1994-95).

Il est ensuite professeur associé de droit public à l'université de Toulouse I (1995-98) et chargé de mission au Commissariat à la réforme de l'Etat (1996-97).

Il termine sa carrière comme rapporteur à la Cour des comptes (1999-1991).

Il a des activités associatives diverses : secrétaire général de l'Institut de géopolitique des populations (2000-04); conférencier à l'Institut de formation des cadres paysans (Ifocap) et à l'Institut international d'administration publique (IIAP) (1990-93), Membre du comité de rédaction de Commentaire (1992), de Population et avenir (1997), du conseil scientifique de la région Ile-de-France (1998-2004), du comité de parrainage de Panoramiques (2002) et membre du Conseil scientifique de la Fondation Charles de Gaulle .

Il est auditeur de la 47e session de l'Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN) (1994-95) et toujours rapporteur au Comité des prix et coûts de revient de l’armement.

Il débute sa carrière politique en 1993 comme candidat (RPR) aux élections législatives de la première circonscription du Lot. Il obtient au premier tour 15 % des suffrages exprimés.

Il est ensuite plusieurs fois candidat indépendant aux élections cantonales et municipales de Cahors.

Exclu du RPR en 1995, il est déclaré indésirable à l’UMP en 2001 et 2004 ; il fréquente un temps le RPF de Charles Pasqua, le Pôle républicain de Jean-Pierre Chevènement puis Debout la République. Il réintègre l’UMP en 2012.

Il est élu, à la tête d’une liste indépendante Premier adjoint au maire de Cahors chargé des finances (2001-03) et exerce pendant trous semaine la fonction de maire par intérim en janvier 2003.

Roland Hureaux a eu par ailleurs une importante activité d’écriture, principalement sous la forme d’essais politiques : Un avenir pour le monde rural (1993, mention spéciale du jury du prix Philippe Lamour, Pouvoirs locaux 1994), Pour en finir avec la droite (Gallimard, 1998), les Hauteurs géantes de l'Europe (F.X. de Guibert, 1999), le Temps des derniers hommes (Hachette, 2000), France-Allemagne, un tandem en panne ? (Corlet 2002), les Nouveaux féodaux (Gallimard, 2004), L'Antipolitique (sous-titre : Peut-on avoir une classe politique encore plus nulle ?) (Privat, 2007), L'Actualité du gaullisme (F.X.de Guibert, 2007), Après l'Europe de Bruxelles (dir., 2011), La Grande démolition, la France cassée par les réformes (Buchet-Chastel, 2012), Les épines du rosier (Atlantico, 2012);

Il a aussi écrit Jésus et Marie-Madeleine (Perrin, 2005), et plus d’un millier d’articles d'actualité et de réflexion politique dans des revues et des quotidiens nationaux : Commentaire, Le Débat, Communio, Panoramiques, Le Figaro, Le Monde, Libération, Valeurs actuelles et sur des sites : Marianne2, Atlantico, Liberté politique.

Il n’a pas d’autre décoration que celle de chevalier du Mérite agricole comme son père et son grand-père.

Il s’intéresse au cinéma, à l'astronomie, à la préhistoire et à la musique classique.

Il pratique à l’occasion le ski et la course à pied.

Il est marié et père de 6 filles et 1 garçon.

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